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1.
PETROLE ET HAUSSE DU COÛT DE LA VIE
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Le
prix du baril de pétrole brut à 90 dollars [nouveau record
historique], est la cause
essentielle de la forte augmentation
du coût de la vie. On estime à plus de 80 000 le
nombre des produits
issus de l'industrie du pétrole [cf. Barry Commoner, The Politics
of
Energy, Random House, New York, 1979].
..
D'où
un train de hausses durables
..
-
des produits de première nécessité [farines, pain, gâteaux, produits
laitiers],
hausses provoquées par l'augmentation du prix des céréales
[quotas européens,
conditions climatiques, coût de la transformation,
du conditionnement et du transport]
..
-
de nombreux produits alimentaires de base recelant vitamines,
minéraux,
colorants [tous adjuvants contenant du pétrole]
..
-
des fournitures de services, électricité, transports, livraisons de repas
et autres services
à domiicile. Pour l'électricité, il convient de prendr
en compte la suppression
annoncée, d'ici un à deux ans et du fait
de la réglementation européenne -,
du "tarif régulé"
pratiqué par EDF, tarif qui assurait une stabilité
des prix.
.....
-
de nombreux médicaments, matériels médicaux, plastiques divers
papier, encres, vêtements
divers [articles tous dérivés du pétrole].
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2.
LE PROBLEME DE L'AVENIR DU PETROLE
ET DE LA SECURITE DES APPROVISIONNEMENTS
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Selon
la plupart des spécialistes, la production de pétrole
déclinerait inexorablement
vers 2010/2015. Ces mêmes spécialistes
s'accordent pour dénoncer le manque de
transparence de certains pays
producteurs quant à leurs réserves réelles, réserves
souvent surévaluées.
Et le pétrole est une énergie fossile, c'est-à-dire
"non renouvelable".
Désormais, pour six barils consommés chaque jour, un seul
est
découvert et nous sommes à la veille d'un choc pétrolier
sans précédent
[cf. Eric Laurent in La face cachée du pétrole,
Plon, 2006].On soulignera la
prévision de l'AIE [Agence
Internationale de l'Energie] : Peu après 2010, la production
pétrolière
des pays non OPEP devrait commencer à décroître.
Selon la revue DIPLOMATIE
de septembre-octobre 2007, l'AIE
prévoit une augmentation de 60% de la demande énergétique
mondiale
entre 2002 et 2030.
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Repères
sur la fluctuation du prix du baril de juin 1960
à janvier 2006 : 10 dollars en janvier 1960,
40 dollars en janvier
1980, 75 dollars en janvier 1980, 60 dollars en janvier 2006
[sources : CNUCED
et FMI ] ... et 98 dollars le 8 novembre 2007.
[un nouveau record historisque ! ..].
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..
L'exposition
des infrastructures pétrolières et gazières
aux menaces terroristes et autres.
Depuis 2003, ces infrastructures
ont fait l'objet de nombreuses attaques en Irak. Le coût en est
estimé
à plus de 20 milliards de dollars [cf. la revue DIPLOMATIE
de septembre-octobre
2007]. La DIA, l'agence américaine de sécurité
de la Défense pour le Moyen-Orient
et l'Asie du Sud, tente de prévenir
ces attaques.
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La
protection permanente des "grands détroits" [Bab El-Mandeb,
Ormuz, veine jugulaire
de l'Occident, et Malacca], est un épineux
problème. Le récent rapport de
l'Assemblée parlementaire de l'OTAN
suggérait, à minima, de confier aux forces
de l'Alliance la sécurisation
des détroits internationaux nécessaires à l'acheminement
maritime
de l'énergie (Ormuz, Malacca, détroits turcs et Bab El-Mandeb),
qui sont fortement
vulnérables aux attaques terroristes [In Diplomatie,
septembre-octobre 2007]. Un second
facteur pourrait renforcer
fortement cette vulnérabilité : la course aux armements nucléaires
à
laquelle se livrent les Etats du Moyen-Orient. [N.D.A
].1
"Le
monde arabe se lance dans le nucléaire", titrait à la une LE
FIGARO
du 31 octobre
2007" qui poursuivait : "Après le Maroc, l'Algérie,
et la Lybie, l'Egypte
projette la construction de quatre réacteurs.
"Les ambitions nucléaires affichées
par l'Iran et la crainte
d'une "bombe chite" poussent l'ensemble des pays arabes
d'obédience
sunnite à maîtriser une technologie dont les usages
civils pauvent aussi avoir, le cas échéant,
des applications
militaires." Mais un conflit thermo-nucléaire parait peu probable,
si
l'on prend en compte tout un faisceau d'éléments disponibles
dans les sources dites ouvertes.
[N.D.A ].1
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Un
blocage persistant des "grands détroits", Bab El-Mandeb,
Ormuz et Malacca [au total
17,4 % des flux sortants], aurait de lourdes
conséquences. Mais en raison des nombreuses divergences
au sein de L'Europe, de l'OTAN et du Conseil de Sécurité
de l'ONU, le problème
est sans aucun doute d'ordre
diplomatique avant d'être éventuellement militaire. [N.D.A
] 1
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1.
N.D.A . Note De l'Auteur.
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